Ce matin, vendredi 19 mars, nous avons rendu hommage aux victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Compte tenu du contexte sanitaire et des directives gouvernementales, cette cérémonie s’est déroulée sans public, en petit comité et sans cortège.
Même si les conditions ne sont pas habituelles, nous avons un devoir moral à accomplir : celui de nous souvenir et d’honorer les soldats et les civils tombés pour la France, celui de se rappeler des pieds noirs, des harkis, des populations civiles, victimes de violences et de déracinement qui ont dû tout quitter du jour au lendemain. Ils ont dû recommencer une nouvelle vie dans un pays qui leur était, pour beaucoup, inconnu.
Et puis nous avons, avant tout, ce devoir d’expliquer et de transmettre cette histoire aux jeunes générations.
Comme l’a exprimé dans son discours Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants : « Ces événements ont bouleversé notre pays, notre société et nos institutions. Ils ont ébranlé notre Nation et nous le mesurons aujourd’hui encore. La mémoire de la guerre d’Algérie est plurielle, complexe, parfois encore brûlante. Incontestablement, nous sommes les héritiers de ce temps. »
Mes pensées vont plus particulièrement aux Montiliennes et Montiliens qui ont connu de tels drames et déchirements dans leur famille.