La fusion des Sorgues du Comtat avec la CoVe, les Terrasses du Ventoux et le Pays de Sault est à l'ordre du jour.

Depuis quelques mois maintenant, l’intercommunalité et la recomposition intercommunale sont au cœur de nos discussions entre élus.

Pendant ce temps, les esprits ont mûri et, aujourd’hui, il paraît évident à bon nombre d’entre nous que CoVe, Sorgues du Comtat, Terrasses du Ventoux et Pays de Sault constituons ensemble un vrai bassin de vie et un territoire pertinent. Personne ne le conteste, c’est une des évidences qui s’est dégagée collectivement à Saint Saturnin lès Avignon pour la conclusion des Etats généraux.

Réunies, nos 4 communautés constitueraient une très beau territoire cohérent de 38 communes et près de 100.000 habitants, s’étendant sur près du quart du département avec notre prestigieux Ventoux en toile de fond et un pôle économique renforcé à l’ouest lui apportant les ressources nécessaires pour faire face aux charges de demain qui, soyons-en certains, n’iront pas en diminuant et devront être de plus en plus trouvées en interne.

Le contexte des réformes institutionnelles que le Président de la République s’est engagé à mener dans les meilleurs délais en ce début d’année 2009 nous incite à prendre des décisions sans tarder inutilement. Les 3 parlementaires-maires présents à Saint Saturnin nous l’ont confirmé à l’unisson : « il faut avancer ! ». Marie Josée Roig a même ajouté ce jour-là qu’elle avait elle-même demandé à Alain Marleix, Secrétaire d’Etat aux collectivités locales, d’inclure dans sa loi en préparation une « fenêtre de tir » donnant tous pouvoirs aux préfets pour régler de manière autoritaire les cas de résistance à la constitution de grandes intercommunalités. Tous ces éléments nous ont confortés dans l’idée que si, dans un avenir proche, nous ne voulions pas subir, il fallait agir et anticiper. C’est ce qui nous a décidés à faire délibérer nos communes pour demander à Monsieur le Préfet de prendre un arrêté de périmètre pour réunir nos quatre communautés et n’en faire plus qu’une.

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