Le service minimum d'accueil en cas de grève, voté en juillet par le Parlement, est applicable dès la rentrée dans les écoles primaires publiques ou privées sous contrat. Il impose aux communes d'organiser l'accueil des élèves lorsque la proportion des enseignants grévistes dans une école dépasse 25 % de l'effectif.
Peut-on imaginer que le Parlement, dans sa grande sagesse et son souci profond de l'équité, va décider ensuite qu'en cas de grève des éboueurs municipaux, les enseignants, fonctionnaires d'Etat, seront mis à contribution pour ramasser les ordures ménagères ? Du moment que la salubrité publique est en jeu, le problème mériterait bien une telle solution ! D'autant qu'avec les économies réalisées par le non-paiement des jours de grève, les communes pourraient rémunérer les enseignants.
Cela ne coûterait pas un centime à l'Etat et avouez qu'un tel vote du Parlement ne manquerait pas de panache !