Comment peut-on arriver à un tel résultat ?
En raisonnant simplement : c'est comme la gestion d'un ménage. Il faut dépenser moins que ce que l'on gagne, et la différence constitue l'épargne dont on se sert pour autofinancer nos projets.
- Pour maitriser les dépenses : on doit être attentif à tout instant, aller à l'essentiel, éviter le superflu, comparer les prix et les coûts, faire jouer la concurrence, chercher toutes les niches d'économie, contrôler et se faire contrôler régulièrement. En somme, être rigoureux et susciter la rigueur.
- Pour accroître les recettes : si l'on ne veut pas se limiter à la facilité en taxant davantage le citoyen-contribuable, il est nécessaire d'être actif, astucieux, imaginatif.
Le développement économique est la principale source de croissance : les entreprises et les commerces qui se développent, c'est de l'emploi , de la distribution de bien-être, de la redistribution de richesse. En ce domaine, je pense que nous ne sommes pas mal lotis.
L'extension de l'habitat, qui découle entre autres de cet essor économique, génère également des ressources pour la commune.
Il faut aussi s'attacher à rendre productif le patrimoine foncier communal. Les plus-values dégagées sur les opérations immobilières alimentent alors la capacité d'investissement.
Enfin, il faut savoir aller chercher les aides auprés des organismes financeurs. Des dossiers biens élaborés permettent de convaincre les partenaires institutionnels tels que la Communauté Européenne, l'Etat, la Région, la Département, les CAF et MSA, etc. Tout ceci, bien sûr, en restant dans le raisonné et le raisonnable.
Au-delà de ces 2 grands principes, il faut gérer comptablement les finances : élaborer le budget primitif en concertation avec les différents responsables de la commune, engager les opérations dans le strict respect de la règlementation, suivre trés régulièrement le niveau de la trésorerie, négocier les conditions avec les établissements financiers, contrôler périodiquement le respect des prévisions budgétaires, soumettre aux administrations de tutelle, rendre compte aux élus et tirer le bilan annuel en fin d'exercice.
Et si on a bien fait tout ce qui précède (énumération non exhaustive), on a de fortes chances d'être satisfait du résultat. On peut se comparer aux autres collectivités de même importance et expliquer pourquoi on est, depuis plusieurs années, dans le peloton de tête des classements établis sur différents ratios d'analyse usuels :
- plus basses DEPENSES de FONCTIONNEMENT par habitant
- plus hautes RECETTES DE FONCTIONNEMENT par habitant
- plus haute EPARGNE NETTE par habitant
- plus faibles FRAIS FINANCIERS par habitant
- plus faibles TAUX D'IMPOTS LOCAUX et MONTANTS MOYENS par habitant
- plus forte DEPENSES d'EQUIPEMENT par habitant
- diminution du COEFFICIENT d'ENDETTEMENT
- etc.
Je tiens à préciser que ces performances résultent d'un travail collectif permanent. Le Maire et les Elus définissent les orientations et les projets, l'Adjoint en charge de la délégation assiste le Directeur Général des Services et le Directeur Financier pour la mise en forme puis le contrôle des opérations budgétaires, les Chefs de Services sont associés à la planification et au suivi des réalisations financières, les Agents sont informés des choix et des attentes, et je me félicite et les felicitent de leur totale implication dans l'atteinte de ce travail de qualité.
Les partenaires financiers, le Comptable du Trésor, les services des Administrations de tutelle sont systématiquement interrogés et nous n'hésitons pas à faire appel à des Cabinets Spécialisés indépendants avant l'engagement des opérations.
En résumé, je qualifie notre action de "gestion dynamique, mais contôlée, dans la continuité et dans la concertation" :
- dynamique : car un volume d'investissement important (de 3 à 5 millions d'€uros) fortement autofinancé;
- contrôlée : car les dépenses de fonctionnement sont contenues malgré la hausse du coût de la vie ;
- continuité : car pas de hausse du Taux des Impôts depuis 11 ans, recours à l'emprunt trés limité, constitution chaque année d'une Epargne Nette confortable, respect des crédits ouverts;
- concertation : car atteinte des objectifs grâce à la contribution de tous.
En ce qui me concerne, je suis totalement disposé à poursuivre dans cet esprit ma participation à l'équipe qui entoure Christian GROS;
1 De Adrien -
La liste d'opposition prévoit dans ses rares propositions concrètes de faire établir un bilan de la situation financière de Monteux. Est-ce que cela aurait un véritable intérêt ?
2 De Christian Gros -
Une nouvelle équipe peut se faire éclairer en faisant réaliser un audit, c'est son droit le plus strict. Annoncer qu'elle le fera c'est faire planer un doute sur la gestion du sortant.
En fait cet audit est inutile car une analyse financière vient d'être effectuée par les services du Trésor Public qu'on ne peut pas suspecter de complaisants. Cette analyse nous a été livrée fin janvier 2008, elle ne sera pas démodée le 10 mars 2008. Elle précise sans ambiguïté que les finances communales sont saines, et que la ville a les moyens de sa politique
Mais puisqu'il est question d'audit, j'annonce dès maintenant que si je suis réélu, je demanderai un audit financier - un nouvel audit - de l'ESM, et je dis pourquoi.
J'ai deux raisons à cela :
- la première, c'est que lorsqu'André Macou a pris la présidence de l'ESM, au début des années 2000, il est venu me trouver en me disant qu'il y avait un "trou" de 300.000 F (45.000 ) dans les finances du club. J'ai fait voté par le conseil municipal une subvention exceptionnelle de 15.000 par an, pendant 3 ans pour résorber ce déficit. En fait, c'est cinq années durant que le club a bénéficié de cette subvention exceptionnelle, en plus de la subvention ordinaire. Au bout de ce temps, le déficit initial n'a pas été comblé, les subventions exceptionnelles n'ont servi pas servi à cela. Le Président laissait seulement croire qu'il avait redressé le club car il utilisait la suvention de l'année à venir pour combler l'année précédente. La réalité était que malgré 5 ans de subvention exceptionnelle à raison de 15.000 par an, le "trou" de 45.000 n'avait pas été résorbé, il était passé à 50.000 .
- la deuxième raison, c'est que depuis deux ans nous avons mis en place un nouveau mode de subventionnement des principaux clubs sportifs de la ville, prenant en charge les frais basiques des clubs, soit forfaitairement, soit au réel sur présentation des justificatifs. Tous les autres clubs ont fourni les justificatifs demandés, sauf l'ESM, malgré nos nombreuses relances. Je souhaite savoir très exactement pourquoi ces justificatifs n'ont pas été fournis alors que j'ai fait rembourser les dépenses présumées pour ne pas pénaliser le club.Je reconnais avoir été compréhensif - sans doute trop - avec l'ESM. Ma seule excuse est que je n'ai pas voulu mettre en difficultés l'ESM, vieux club de la ville, cher au coeur des montiliens. Mais la situation n'a que trop duré, aujourd'hui j'affirme que si je n'ai pas les justificatifs demandés dès le mois de mars, je demanderai un audit financier du club.