Restons vigilants face aux fausses informations

Des anti lois, des anti règles, des colporteurs de fausses informations, … Peu importe le nom qu’on leur donne, ces personnes ont toujours existé mais depuis quelques temps, ces personnes se font plus nombreuses et ces comportements se multiplient à grande vitesse, notamment sur les réseaux sociaux.

Alors oui, les réseaux sociaux ont beaucoup d’atouts indéniables – je ne vais pas dire le contraire – mais malheureusement, ils sont trop souvent le lieu où de fausses informations se propagent. Certains l’ont bien compris. Peut-être pour se sentir exister ou pour manifester une opposition systématique à toute forme de loi, procédure ou protocole, des personnes sont prêtes à s’appuyer sur des contre-vérités ou des rumeurs pour semer le trouble dans les esprits.

Beaucoup me diront que c’est la liberté d’expression. Alors oui, la liberté d’expression est un droit fondamental dans notre démocratie. J’y tiens personnellement et je le défends ardemment. Il est bien sûr important de savoir qu’on possède ce droit et, d’en user, mais il est tout aussi primordial d’en connaître ses limites et de savoir qu’on reste responsable – le cas échéant devant la justice – des accusations mensongères qu’on peut proférer.

Alors que nous vivons une crise sanitaire sans précédents, ces fausses informations viennent alimenter un climat déjà anxiogène, une défiance envers nos institutions et nos valeurs.

Ne croyez-vous pas que nous avons tous mieux à faire en ces temps difficiles que de perdre son temps avec des propos infondés et nuisibles qui attisent des feux ?

Néanmoins, pour le principe, j’ai décidé de répondre à la personne qui m’a personnellement interpellé sur les réseaux sociaux avec des propos injustifiés et particulièrement désobligeants, pour ne pas dire plus. Ci-dessous, je publie la lettre ouverte que je lui ai adressée.


Le Maire de MONTEUX à Madame Estelle FATHI

Objet : Réponse lettre ouverte

Madame,

Vous m’avez interpellé violemment sur votre page FaceBook à propos de différents sujets.

1) D’abord, vous désapprouvez vivement les précautions sanitaires prises dans les écoles.

Sachez que dans le cadre de la crise sanitaire, l’Etat a élaboré un protocole sanitaire qui s’applique à toutes les écoles de France. Ce protocole impose de limiter le brassage entre élèves de différents groupes. Chaque directrice d’école a donc pris soin de l’appliquer en fonction de son école. Il se trouve qu’à l’école maternelle Ripert à laquelle vous faites référence, la directrice a considéré qu’il fallait mettre des barrières. Ce n’est pas le cas dans toutes les écoles de Monteux mais cela l’est aussi à l’école maternelle Béraud et à l’école élémentaire Ripert.

En ce qui concerne les aires de jeux, pour des raisons de désinfection, il n’a été possible d’autoriser leur utilisation qu’à un seul groupe d’enfants par jour, sous la responsabilité de la directrice.

Contrairement à ce que vous cherchez à faire croire, ces mesures n’ont pas été prises au hasard pour maltraiter les enfants mais, bien au contraire, pour les protéger ainsi que tous les personnels intervenant dans les écoles.

En tant qu’élève infirmière, vous ne devez pas ignorer la situation sanitaire dramatique dans laquelle se trouve notre pays et, plus particulièrement, notre département de Vaucluse. Chacun de nous doit prendre ses responsabilités, nous prenons le nôtres et nous ne transigerons pas avec l’application des protocoles sanitaires. A ce sujet, Je tiens à remercier chaleureusement les enseignants et les agents municipaux qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour que nos enfants puissent continuer à être accueillis dans de bonnes conditions, avec un maximum de sécurité, afin qu’ils puissent continuer à apprendre.

2) Ensuite, vous critiquez sans savoir à propos de la climatisation des écoles. Libre à vous de faire du mauvais esprit, mais sachez que le projet a été validé dès l’an dernier avec les directrices et que le confinement du printemps dernier ne nous a pas permis de procéder à sa mise en œuvre, mais il va l’être pour fonctionner l’été prochain.

3) Quant aux animateurs, je ne peux pas vous laisser les dénigrer : ils sont qualifiés et ils font leur travail conformément aux textes en vigueur.

Pour terminer, je tiens à préciser que, tout en étant très attaché à la liberté d’expression, je n’hésiterai pas à déposer plainte et à demander réparation pour des propos injurieux, outranciers et non fondés, notamment dans la période de crise que nous traversons et qui requiert, plus que toute autre, discipline, respect et solidarité.

Je vous prie de recevoir, Madame, mes salutations distinguées. Christian GROS

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