Indéniablement la publication d'une image du prophète ne pouvait être que ressentie comme une provocation.
Quand on sait à quel point les musulmans sont attachés à la non-représentation de Dieu et du Prophète, quand on connaît l'hypersensibilité des esprits en ce moment de notre histoire, était-il vraiment responsable de publier cette Une de Charlie, quand bien même elle serait assortie d'un "tout est pardonné" ?
Est-il responsable d'allumer une allumette dans une poudrière au nom de la liberté ? La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. Au nom de la liberté d'expression, a-t-on le droit de prendre le risque de mettre le monde à feu et à sang ?
1 De Monique L. -
Respect de TOUTES les religions.Cessons de jouer les pyromanes et gardons notre flamme et notre énergie pour un pays laïque .
2 De ery -
"La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres" où se trouve le curseur ? chacun le met où cela lui convient. Les caricatures ont toujours existé, au 19eme siècle Daumier caricaturait le dernier roi de France en poire, nous l'avons vu dans nos livres d'histoire. En France il y a la liberté d'expression, le blasphème n'est pas condamnable par la justice c'est la diffamation qui l'est. Ne plus caricaturer c'est s'autocensurer, se soumettre et les adversaires aurons gagné.