Christian Gros

Réunion très intéressante, lundi soir, avec le Conseil citoyen « Bien vieillir à Monteux ». Au programme : une présentation de la politique du Conseil Général à destination des personnes âgées et un bilan d’étape de la mise en œuvre de notre plan d’actions « Bien vieillir à Monteux ».

Le Conseil général était notamment représenté par Denis Brun, Directeur Général Adjoint du Pôle Autonomie et Santé du Département, qui a dressé le constat suivant : - Le Vaucluse compte un peu plus de 140 000 personnes âgées de plus de 60 ans, c'est-à-dire plus que de jeunes de moins de 20 ans, - Parmi elles, 96 % vivent à domicile.

Pourquoi les personnes âgées sont-elles aussi nombreuses à rester chez elles, même après 80 ans, quand l’autonomie est amoindrie ? Tout simplement parce que les «têtes blanches», comme on les appelle à Monteux, préfèrent vieillir dans un environnement qu’elles connaissent, entourées de personnes qu’elles connaissent. Autre raison, et pas la moindre : une maison de retraite publique coûte à l'usager environ 2000 euros par mois. Et je ne parle pas des maisons de retraites privées qui sont encore plus chères. Autant dire que peu de personnes ont les moyens d’y accéder, surtout dans le Vaucluse où le taux de pauvreté est élevé.

Résultat : les maisons de retraite publiques ne sont pas remplies, parce qu’elles ne correspondent plus ni aux attentes, ni aux budgets des personnes âgées.

Selon Denis Brun, il ne faut pas attendre d'agrément pour de nouvelles maisons de retraite en Vaucluse avant 2020, et si par hasard, il y en avait un, il ne serait pas pour le Comtat Venaissin qui est déjà bien doté par rapport au reste du Vaucluse.

C’est pourquoi, le Conseil général soutient toutes les actions qui permettent de développer l’habitat adapté et de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées. C’est précisément ce que nous faisons à Monteux, avec le Conseil citoyen « Bien vieillir ». J’y reviendrai dans un prochain billet.