Monsieur le Député, Monsieur le Vice-Président départemental, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, chers amis,
Nous voici de nouveau réunis pour votre Assemblée générale, je vous remercie vivement de m’avoir invité à partager ce moment de convivialité avec vous. C’est un plaisir pour moi d’être avec vous cet après-midi, ici dans notre salle du Château d’eau.
Avant toutes choses, en ce début d’année 2012, je tiens à présenter à chacune et à chacun de vous, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, mes vœux les plus sincères de bonne année et de bonne santé, ou comme on dit en Provence, et comme aime à le répéter chaque année mon ami Pierre Gabert, le maire de Pernes : Buon annado, ben granado e ben accompagnado. Je traduis pour les estrangers : buon annado bonne année, ben granado ça veut dire bien grainée, avec beaucoup de grains, donc bien prospère et ben accompagnado, bien accompagnée et notamment avec une bonne santé.
L’année écoulée a eu ses hauts et ses bas, comme chaque année ; j’ai écouté avec attention le compte-rendu très détaillé de notre ami Guy Imbert qui nous a fait revivre les moments forts de la vie patriotique de Monteux.
Je voudrais, cette année encore, vous remercier pour les belles et dignes cérémonies patriotiques que vous organisez. Il y a toujours autant de monde, sinon plus chaque fois. Tout le monde le dit, Monteux est une des communes du Vaucluse où il y a le plus de participation aux commémorations patriotiques. Cela, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du Bureau, nous le devons à votre action et au dynamisme de votre association. Je tiens à l’occasion de cette AG à vous en remercier chaleureusement car il est important à mes yeux de s’attacher à perpétuer ce devoir de mémoire.
Il y a néanmoins une ombre au tableau et comme je n’ai pas l’habitude de dissimuler ce que je pense, permettez-moi de mettre les pieds dans le plat en toute amitié. J’en ai longuement parlé avec Raymond Chabran, maire honoraire, et nous sommes pleinement d’accord à ce sujet. Raymond vous l’a dit avec ses mots dans le poème lu par Guy Imbert en début de séance.
Permettez-moi maintenant de le dire avec mes mots à moi. Je veux dire ici que les plus courtes étant les meilleures, il serait temps qu’une bonne fois pour toutes, la zizanie interne qui agite l’amicale s’arrête. Je sais qu’elle ne concerne qu’une petite minorité mais elle a assez duré et je vous demande donc de calmer les esprits et de tourner la page. Aujourd’hui même, ces dissensions sont étalées dans la presse, c’est ridicule et cela dessert la cause que nous défendons tous. Les anciens combattants que vous êtes se doivent d’être des artisans de la paix. Voilà pourquoi j’en appelle à la raison afin que cette polémique s’arrête et que cette page soit définitivement tournée. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du Bureau, je tiens à vous assurer ici de mon soutien plein et entier comme il l’a toujours été dans le passé pour vous et vos prédécesseurs.
Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne sont pas critiqués.
Je sais moi-même ce qu’est la critique, je la subis régulièrement. Elle est saine quand elle est constructive, elle est normale en démocratie, mais elle ne doit pas dépasser certaines bornes. Quand tel est le cas, je n’hésite pas personnellement à saisir la justice. C’est ce que j’ai fait il y a quelques temps à l’encontre de deux individus – je devrais dire deux hurluberlus – qui n’ont de cesse de me salir avec des propos sans queue ni tête, mensongers et diffamatoires. J’ai gagné mon procès en diffamation et ces individus ont été condamnés à payer une amende au tribunal et à me verser des dommages et intérêts. Mon honneur ayant été lavé, cet argent je ne veux pas le garder pour moi-même, aussi je le distribue aux associations. J’ai donc plaisir, Monsieur le Président, à vous remettre ce chèque de 200€, sur mon compte personnel, pour l’amicale des anciens combattants, pour vous témoigner ma confiance et mon soutien le plus total dans la période de turbulences que vous traversez.
Je terminerai mon intervention en rappelant la devise de Monteux : Unitas fortitudo, l’Union fait la force. Sachons y faire honneur. Notre devise est d’une grande sagesse. Qu’elle anime chacune de nos actions au cours de cette année qui démarre.
Très bonne année 2012, à toutes et à tous.
1 De SANNIER André -
Au fil des ans nous subissons souvent des attaques et il faut j'en suis sur ne pas rentrer dans le jeu malsain des petites phrases.Par contre , ne pas rester de marbre face aux imbéciles de tous poils est un devoir.Vous avez mon soutien entier.