Enfin ce soir, pour la première fois, en conseil communautaire, nous avons pu discuter, avec les Elus d'Entraigues, de leurs arguments pour sortir des Sorgues du Comtat et intégrer la COGA. Un peu tardivement, il est vrai, du fait que la décision a été actée hier en conseil municipal à Entraigues et donc que l'affaire était entendue.
Le Maire d'Entraigues a peu parlé, il a laissé monter au créneau ses adjoints, essentiellement le premier adjoint Jean-Régis MARQUIE et le théoricien de l'intercommunalité nouvellement élu Georges PELLEGRINI. Les arguments avancés ce soir sont à peu près les mêmes que ceux du tract du Maire distribué vendredi dans les boites aux lettres. Nous avons démonté ces arguments les uns après les autres ; aucun ne tient, ce ne sont que contre-vérités, procès d'intention ou ragot.
J'ai conclu en disant que je ne savais toujours pas pour quelle raison rationnelle les Elus d'Entraigues avaient réellement pris leur décision, qui, en tout état de cause, est un remède pire que le mal qu'ils dénoncent.
Sur la fin, Régis PHALY, conseiller d'Entraigues, m'a pris à partie en me disant que je n'aurais jamais dû m'opposer au Maire d'Entraigues et faire voter le conseil contre son avis. J'ai eu beau lui expliquer que les ordres du jour étaient préparés en bureau, que j'avais demandé l'avis de Guy MOUREAU, que celui-ci m'avait répondu qu'il voterait contre mais qu'il était démocrate et qu'il accepterait le vote de la majorité, Régis PHALY persiste à voir dans cet épisode l'élément déterminant de la décision du Maire. J'ai du mal à comprendre qu'une décision d'une telle importance pour la ville d'Entraigues puisse se réduire à une simple vexation et que, du coup, le choix ait été d'aller dans une structure plus importante où Entraigues n'aura que 6 voix sur 98 et où les votes à l'unanimité ne seront évidemment pas la règle.