Installation du Conseil Municipal - 15 mars 2008

Ont été élus :

  • maire : Christian GROS
  • adjoints :
    • Pierre MARGAILLAN
    • Maryline EYDOUX
    • Evelyne ESPENON
    • Pierre BLATIERE
    • Michèle MUNOZ
    • Michel MUS
    • Elisabeth SIEGLER
    • Alain BRES
    • Mario HARELLE

Allocution du maire

Mes chers collègues, Mesdames, Messieurs,

Je suis très ému de revêtir, à nouveau, mon écharpe de maire et de m’asseoir dans ce même fauteuil pour un quatrième mandat. Je suis ému de la confiance que les montiliens nous ont encore témoignée dimanche dernier.

Par un résultat sans appel, ils ont confirmé leur volonté de nous voir poursuivre l’œuvre entreprise avec les orientations qui sont les nôtres. Ils veulent un Monteux qui va de l’avant et non un Monteux qui se replierait sur lui-même. Ils ont exprimé leur préférence pour le projet de développement dont nous sommes porteurs.

Les premiers mots de maire sont pour dire merci.

Merci aux électrices et aux électeurs qui nous ont accordé leurs suffrages, dimanche dernier.

Merci pour la confiance qu’ils nous ont ainsi massivement témoignée.

Merci pour toutes les félicitations et marques de sympathie qui nous sont venus de toutes parts.

Merci aussi à celles et ceux de mon ancienne équipe qui nous ont quittés, merci aussi aux employés communaux qui travaillent avec application et conscience professionnelle : c’est grâce au travail de toutes et de tous que nous avons pu présenter ce bilan consistant et incontournable qui a été validé par les montiliens le 9 mars dernier.

Je mesure pleinement l’honneur qui nous est fait et la responsabilité qui est la nôtre.

Dans ce même esprit, je souhaite que nous ayons une pensée pour toutes celles et pour tous ceux qui nous ont précédé ici au service de nos concitoyens. Tous ensemble, nous formons la chaîne d’honneur des bâtisseurs de Monteux.

En ce jour solennel d’installation d’un nouveau conseil municipal, je tiens à rendre hommage à tous les anciens maires, à tous les anciens adjoints, à tous les anciens conseillers municipaux qui nous ont précédés autour de cette table.

Plus généralement encore, je tiens à rendre hommage à tous les montiliens de conviction qui ont donné de leur temps, de leur énergie et de leur peine au service de notre collectivité et de ses habitants.

L’esprit civique, cette volonté de toujours faire passer en premier l’intérêt général, c’est à lui que je pense à travers cet hommage que nous rendons aux serviteurs de Monteux.

L’esprit civique, c’est lui, et lui seul, mes chers collègues, qui doit nous guider tout au long de ces 6 années durant lesquelles nous allons travailler ensemble pour le bien de notre ville et de ses habitants.

Comme par le passé, nous allons travailler, nous allons même, croyez-moi, beaucoup travailler ; beaucoup vous sera demandé. Nous devrons débattre, ensemble, souvent, faisons-le toujours dans la dignité et en nous respectant mutuellement.

La campagne électorale est terminée. Une page est tournée. Nous nous sommes opposés certes, mais aujourd’hui le débat est tranché : il y a une majorité et une minorité.

Je salue celles et ceux qui ont été nos adversaires et qui sont aujourd’hui nos collègues de travail, assis autour de la même table.

Mesdames et Messieurs de la minorité, soyez assurés que nous vous respecterons. En ce qui nous concerne, nous n’avons aucun goût particulier pour les polémiques stériles et les attaques personnelles.

Selon toutes vraisemblances – mais je peux me tromper – vous avez des choses à apprendre sur le fonctionnement de notre institution, ainsi que sur les problématiques complexes qui vont nous occuper.

Je pense que vous allez apprendre à voir les problèmes sous un autre jour que celui sous lequel vous les avez abordés durant la campagne.

J’espère, en tous cas, que vous saurez être constructifs et que vos remarques feront avancer nos débats.

C’est tous ensemble, riches de notre diversité et libres de tout esprit de revanche, que je vous invite, les uns et les autres, à nous mettre au travail sans tarder.

Mesdames et Messieurs qui constituez la nouvelle majorité de ce conseil, je suis très heureux de vous voir assis autour de cette table, non sans une pensée émue pour celles et ceux de notre équipe qui nous ont accompagnés durant cette campagne et qui ne sont pas assis avec nous.

La tâche qui nous attend, mes chers collègues, est immense. Je pense que très peu de gens imaginent la quantité de questions que nous avons à traiter et dans des domaines extrêmement différents. Personnellement, c’est cette association de diversité et de complexité qui me rend notre fonction d’élu municipal passionnante, parfois très ingrate aussi c’est vrai, mais toujours passionnante.

Faire vivre notre ville, l’animer, la gérer, régler tous les problèmes quotidiens, mais aussi être capable de sortir la tête du guidon et d’avoir une vision de l’avenir, être capable de comprendre, oui de comprendre, et de relever les défis d’une époque en pleine mutation, construire le Monteux de demain en cultivant la mémoire de celui d’hier, sans pour autant se laisser paralyser par le passé non plus, voilà, mes chers collègues, les tâches qui nous attendent.

Comme nous l’avons fait durant 19 ans, nous allons continuer à gérer Monteux avec rigueur, avec la même rigueur budgétaire qui nous a permis d’améliorer, d’année en année, nos équilibres financiers tout en étant une des communes du Vaucluse qui ont le plus investi.

Continuons à structurer notre cité pour mieux l’adapter à la vie moderne, continuons à veiller à entretenir le lien social entre nous, c’est ce qui fait une ville vraiment vivante. Attachons nous à cultiver l’union des montiliens autour d’un sentiment d’appartenance et à favoriser la convivialité et les relations humaines dans notre cité.

Et puis, expliquons, expliquons et expliquons encore, car l’expérience nous montre que nos concitoyens connaissent très peu, très mal, les tenants et les aboutissants des affaires publiques.

Evitons que ne se creuse un fossé entre les élus qui pensent et prennent les décisions et les citoyens qui les subissent.

Il est assez alarmant de constater à quel point certains de nos concitoyens ignorent les b-a-ba de l’instruction civique. Nous avons là un vrai chantier de formation et de communication.

Nous avons six ans devant nous, mes chers collègues.

Six ans, …, c’est long et c’est court à la fois.

C’est long parce qu’en 6 ans il peut se passer toutes sortes de choses que nous ignorons totalement aujourd’hui, des bonnes comme des mauvaises. Il nous faudra faire face et nous adapter, il nous faudra aussi garder intactes nos motivations de départ.

6 ans, c’est court aussi, parce que les effets d’une politique sont toujours lents à se faire sentir, quand je dis lents, c’est très lents que je devrais dire, vous allez vous en rendre compte.

Les grands projets demandent des années et des années de travail avant de voir le jour. Vous n’imaginez sans doute pas encore très bien la complexité des procédures et leur lenteur. Vous allez comprendre que ce n’est pas avec des yaka qu’on fait avancer les choses, mais avec de la méthode, avec de la persévérance, avec de la pugnacité, et avec beaucoup de suite dans les idées.

Ce mandat que nous inaugurons ce matin va être passionnant car il va être le mandat de la réalisation de nos grands projets, de ces projets auxquels nous travaillons depuis de nombreuses années :

Beaulieu, qui en a fait rigoler quelques-uns pendant cette campagne. Eh bien, demain, mes chers collègues, préparons-nous à rire à notre tour, et à bien rire car, comme le dit le proverbe, « rira bien qui rira le dernier ». Beaulieu est un superbe projet que beaucoup vont nous envier.

Et puis, il y aura la Place de la Glacière qui va requalifier tout ce quartier

Et puis, l’îlot de la Tour Clémentine qui va être réhabilité,

Et puis la route d’Avignon qui va complètement changer pour que Monteux ait une entrée de ville digne d’elle.

Et puis le site naturel des confines,

Et puis l’orgue, … et d’autres encore

Je suis vraiment très heureux que nous puissions récolter ce que nous avons semé et apporter ainsi des contributions très significatives dans l’histoire de Monteux.

Pour terminer mon allocution, permettez-moi, mes chers collègues, de vous adresser quelques recommandations :

La première de mes recommandations est de réfléchir avant de décider. Là en effet est la première des urgences : réfléchir et bien réfléchir ! tant les questions que nous allons avoir à traiter sont des questions complexes, très complexes même, ne vous y trompez pas.

Vous vous en rendrez vite compte : tout est lié, tout rejaillit sur tout. Il arrive parfois qu’un remède soit pire que le mal.

Avant de prendre une décision, nous devrons nous attacher à faire le tour de toutes les conséquences possibles.

Une gestion intelligente doit veiller à la cohérence de chaque choix avec l’ensemble de nos orientations. C’est cela qui donne de la consistance à une véritable politique : recherchons toujours la cohérence.

Ensuite, je vous invite à rester attentifs à nos administrés. Soyons à leur écoute, cultivons le dialogue avec eux mais restons toujours des hommes et de femmes responsables. Ne nous laissons pas aller à promettre n’importe quoi. Pas de démagogie, parlons vrai.

N’oublions jamais que nous sommes au service de l’intérêt général même si, à l’occasion, celui-ci, doit entrer en conflit avec des intérêts particuliers.

Veillons à entretenir des relations humaines de qualité, y compris avec celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec nous. La courtoisie est une grande force.

Pour terminer, mes chers collègues, je tiens à vous dire que, par de nombreux aspects, nos mandats précédents ont été, pour ceux qui les ont partagés, une tâche exaltante, une aventure passionnante.

Certes, nous avons eu des problèmes importants à résoudre et de nombreuses difficultés – un mandat est tout, sauf un long fleuve tranquille – mais chaque fois, nous avons fait face.

A l’heure du bilan, alors que nous prenons un peu de distance par rapport aux péripéties récentes, je peux dire – et je pense que les sortants présents dans cette salle, partagent mon sentiment – je peux dire que j’ai apprécié la qualité de nos débats, le sérieux et la tenue de nos échanges, j’ai apprécié notre amitié et notre esprit d’équipe.

Nous avons été constamment stimulés les uns par les autres et par notre souci de bien faire.

C’est notre enthousiasme qui nous a porté durant ces 7 longues années, c’est lui qui nous a conduit jusqu’à la victoire de dimanche dernier.

Cet enthousiasme, mes chers collègues, je vous demande de le garder intact, dans toute sa fraîcheur, jusqu’au terme de ce nouveau mandat.

C’est lui qui nous fera faire les plus grandes et les plus belles choses.

C’est lui – notre enthousiasme – qui fera de Monteux une ville toujours plus heureuse et toujours plus prospère !

VIVE MONTEUX !

VIVE LA REPUBLIQUE !

VIVE LA FRANCE !

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