Je suis originaire de Monteux, où j’ai passé mon enfance. Pour beaucoup de montiliens, il me suffit de préciser que je suis le fils d’Aline et de Raymond pour être reconnu. En effet, mon papa s’est longtemps consacré au service de ses concitoyens et n’a jamais cessé de travailler à l’unité des montiliens. J’ai parfois l’impression d’avoir grandi entre la place de la mairie et la place de l’église…
J’ai quitté mon village en 1983, pour des études et un parcours professionnel qui m’ont permis de me spécialiser dans l’environnement, la sûreté et la sécurité industriels. Ce parcours m’a conduit à vivre, entre autres, à Alès, à Brest, à Suze-la-Rousse, à Romans-sur-Isère, à Paris et, plus récemment, à Roquemaure. Tout au long de ces années, je n’ai jamais cessé de me sentir montilien (mes camarades du club de rugby de la ville de Brest pourraient en témoigner !). Et quelle ne fut pas ma surprise, en de nombreuses occasions, de découvrir que Monteux est une ville connue, bien au-delà des frontières du département, notamment pour son pèlerinage de Saint Gens, pour son feu d’artifice, pour ses équipes de rugby et de moto-ball…
Revenu à Monteux en 2003, c’est une petite ville en plein essor démographique et industriel que j’ai trouvée. Un essor maîtrisé, mais remarquable après une parenthèse de 20 ans.
Et, en même temps, j’ai retrouvé l’âme du village de mon enfance, avec des traditions, des manifestations, des monuments (voire des personnalités) toujours présents. Tout un patrimoine intact, quand ce n’est pas renforcé, qui fait que les jeunes montiliens du 3ème millénaire partagent les mêmes repères et les mêmes passions que ceux de mon époque (je le constate régulièrement avec mon neveu, plus jeune d’un quart de siècle…), et désormais d’autres encore.
Tout comme moi, dont les ailes me démangent toujours d’autant plus que je sens mes racines fortement ancrées dans ce pays, je ressens Monteux dans une dynamique de croissance et d’ouverture d’autant plus tranquille qu’elle est fondée sur la réaffirmation des valeurs que nous ont laissées nos anciens.
Et parce que c’est aux équipes successives qu’à conduites Christian Gros, dans le respect du travail et de la personnalité de ses prédécesseurs, que notre cité doit son équilibre entre développement et tradition, je m’engage aujourd’hui pour l’avenir de Monteux, à ses côtés.