La semaine dernière, j'étais à Paris pour participer au 101ème congrès des maires. Je ne me suis pas rendu à l'invitation à la soirée à l'Elysée.
Plusieurs plénières, tables rondes et forums ont eu lieu durant les trois jours du congrès. Ils ont porté sur des thèmes très divers constituant l'essentiel des préoccupations quotidiennes des maires, mais aussi sur des sujets beaucoup plus généraux tels que les relations entre l'Etat et les collectivités locales et la nécessité d'un 3e acte de la décentralisation.
Une étude réalisée par le CEVIPOF a été présentée. Résultat intéressant : Globalement 1 maire sur 2 n'a pas l'intention de se représenter mais si l'on y regarde de plus près : ce sont 70% des maires élus en 2014 (la moitié des maires actuels) qui n'envisagent pas de se représenter car ils n'avaient pas mesuré l'ampleur de la tâche, ni l'importance des contraintes et des responsabilités endossées.
C’est le Premier ministre, Edouard Philippe, qui a clôturé le congrès après un réquisitoire serré du Président François Baroin et du 1er Vice-président délégué André Laignel. Très attendu sur la question de la compensation de la taxe d’habitation, il nous a assuré que la suppression de la taxe d’habitation serait compensée « à l’euro près ».
Conclusion : la gestion de nos communes relève du sacerdoce.
1 De OBEIN Christophe -
De nos jours je veux bien croire qu'il s'agit d'un sacerdoce pour le ou la maire qui veut gérer raisonnablement sa commune pour le bien de tous. Quant à essayer de se faire comprendre des râleurs... Je crois comprendre que l'Etat exige de plus en plus en donnant de moins en moins. Face à l'appauvrissement de l'Etat et des concitoyens, est-ce que le regroupement des communes est une solution ? L'activité de maire devient un véritable métier de spécialiste pour être efficace. La rémunération des maires est à reconsidérer.