Je vous invite à venir nombreux, mercredi 10 avril, à la réunion publique que la commune organise sur les rythmes de l’enfant, à 18h00, dans la salle des fêtes du Château d’Eau.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires à Monteux, en septembre 2013, j’ai souhaité, avec mon équipe municipale, lancer une grande concertation. L’objectif ? Mobiliser tous les acteurs de la communauté éducative autour de l’intérêt des enfants et adapter, en conséquence, leurs rythmes de vie (scolaire, périscolaire, associatif…).
Mercredi, nous accueillerons Georges Fotinos, ancien inspecteur général de l’Education Nationale et spécialiste reconnu des rythmes de l’enfant. Il sera entouré d’autres intervenants qui nous feront part de leurs éclairages et de leurs expériences. Venez leur poser toutes vos questions.
Pour les enfants, une garderie gratuite sera à disposition sur place.
1 De les Sorgues autrement -
Il est certain qu'il peut y avoir des améliorations au niveau des rythmes scolaires, mais le problème principal ne réside pas là, mais dans ce que nos enfants ne savent plus lire, compter, calculer en raison des méthodes utilisées
C est là que tous les efforts doivent porter et non dans les rythmes qui seront probablement changés par le prochain ministre et qui ne feront jamais l'unanimité
Les merveilles de l'Education nationale, gratuite avec vos impôts, obligatoire et laïque
La France est passée, entre 2000 et 2009, pour la compréhension de l'écrit, du 10e rang sur 27 pays au 17e sur 33. La proportion d'élèves qui ne maîtrisent pas cette compétence a augmenté d'un tiers, passant de 15,2 %, à 19,7 %. En mathématiques, recul également.
Une autre enquête internationale sur les programmes scolaires constatait qu'en 2006, sur 21 pays européens, la France se plaçait entre le 14e et le 19e rang selon les types de textes et les compétences évaluées.
Le ministère a publié une synthèse des évaluations du niveau en CM2 de 1987 à 2007. Si le niveau est resté stable de 1987 à 1997, il a nettement baissé entre 1997 et 2007. Le niveau en lecture qui était celui des 10 % les plus faibles en 1997 est, dix ans plus tard, celui de 21 % des élèves. A la même dictée, 46 % des élèves faisaient plus de 15 fautes en 2007, contre 21 % en 1997. L'évolution en calcul est également négative. La proportion d'élèves en difficulté pour la lecture est passée de 14,9 %, à 19 %, soit une augmentation d'un tiers. Un élève sur trois est faible en orthographe, contre un sur quatre dix ans plus tôt.
Tous les indicateurs sont au rouge. Mais il ne faut pas toucher au tabou de l'Education nationale.