Jeudi dernier, j’ai réuni la commission extramunicipale de la vie scolaire et périscolaire, qui regroupe tous les membres de la communauté éducative (parents, directeurs d’établissement, élus, techniciens…). A l’ordre du jour : un débat sur la réforme des rythmes scolaires. J’ai été frappé par l’enthousiasme des membres de la commission à mettre l’enfant au cœur de nos réflexions.
Jean-Jack Grenet, l’inspecteur de l’éducation national de l’Isle-sur-la-Sorgue, a brillamment présenté les enjeux et le contenu de la réforme, en insistant notamment sur le fait qu’avec cette réforme, le choix qui est fait, c’est celui de l’enfant.
C’est précisément pour cela que nous avons décidé, avec mon équipe municipale, de mettre en œuvre la réforme en septembre 2013. La question est suffisamment importante pour ne pas « trainer » : l’intérêt des enfants doit être au cœur de nos préoccupations. Quand on ajoute aux temps passés en classe, les temps de garderie du matin, du midi et du soir, plus les activités sportives et culturelles du soir ou du mercredi, on s’aperçoit que bon nombre d’enfants passent plus de 50 heures par semaine « en activité » ! Nous voulons profiter de cette réforme pour favoriser une large réflexion publique sur la journée des enfants et repenser en ce sens nos activités périscolaires.
Nous n’arrivons pas avec des solutions toutes faites et nous avons besoin de recueillir l’avis de tous. C’est le but de la concertation que je souhaite la plus large possible avec les parents, les enseignants, les associations qui devront peut-être modifier quelques habitudes. Nous avons là un beau défi à relever, et à relever tous ensemble, dans l’intérêt des enfants !