Dimanche dernier, nous étions nombreux, pour rendre hommage à tous celles et ceux qui sont morts pour la France. Je remercie les anciens combattants, l’école de musique et la chorale Ritournelle qui ont activement participé à la cérémonie. Merci aussi aux sapeurs-pompiers et aux conseillers municipaux juniors qui avaient fait le déplacement en nombre.
Vis-à-vis de celles et ceux qui se sont battus pour défendre la France et ses valeurs – la liberté, l’égalité, la fraternité – notre dette est immense. Elle nous impose des devoirs. D’abord, un devoir de mémoire.
« Un peuple, qui oublie son passé se condamne à le revivre » disait Winston Churchill. Nous devons cultiver notre histoire par respect pour ceux à qui elle a coûté la vie, mais aussi pour ne pas condamner les générations futures à revivre les drames passés.
Le second devoir que nous avons envers ceux qui sont morts pour la France, c’est de défendre bec et ongles, les valeurs de la République, celles qu’ils nous ont transmises, celles qui font que la France est une grande nation, les valeurs qui nous permettent de vivre ensemble, au-delà de nos différences.
En tant qu’élu de la République, l’une de mes missions est de m’assurer qu’elles soient respectées par tous.
Respecter les valeurs de la République, ça veut d’abord dire respecter la loi. Quand ce n’est pas le cas, cela relève de la police et de la justice. Mais respecter les valeurs de la République, c’est aussi respecter les autres et respecter les biens publics.
A Monteux, comme ailleurs, nous subissons parfois des incivilités. Certains considèrent que ce n’est pas grave, que c’est l’époque qui veut ça. Je ne suis pas de ceux-là : si on laisse faire, les incivilités peuvent finir par remettre en cause notre capacité à « vivre ensemble ». Voilà pourquoi, en la matière, notre politique c’est la tolérance zéro.
Monteux a été la première commune du département à mettre en place, l’année dernière, le rappel à l’ordre. Depuis, beaucoup de communes nous ont imités.
Rappeler les règles les plus élémentaires de vie en société, c’est précisément l’objet de la procédure du rappel à l’ordre. Concrètement, comment ça marche ? C’est très simple : quand la police municipale remarque des incivilités, elle me les signale. Je convoque leurs auteurs, avec leurs parents s’ils sont mineurs, et quand on les reçoit, moi ou Mario Harelle, mon adjoint à la sécurité, on leur rappelle ces règles. Et, si des dégradations ont été commises, on leur présente la facture. En général, les parents sont contents de cette procédure : elle leur permet de savoir ce que fait leur enfant.
Depuis le début de l’année, nous avons fait une trentaine de rappels à l’ordre. Dans l’immense majorité des cas, c'est-à-dire 9 cas sur 10, ça ne va pas plus loin parce que les personnes convoquées ne recommencent pas. Pour les autres, c’est le Procureur de la République qui s’en occupe.