Monteux, cérémonie des voeux

Beaucoup de monde dans la salle du Château d'eau pour cette dernière cérémonie de voeux avant la fin de notre mandat. Ci-après, le discours que j'ai prononcé à cette occasion. A la fin, le petit diaporama sur les chats a diverti. (Voir en bas de page de ce billet.)

Mesdames et Messieurs, Chers amis,

Je suis heureux de vous retrouver ici, dans notre salle des fêtes du Château d’eau, pour cette traditionnelle cérémonie des vœux et, en même temps, je suis heureux de vous donner l’occasion de vous retrouver les uns les autres pour vous souhaiter plein de bonnes choses. Souhaiter la bonne année, cela n’engage pas à grand-chose et cela fait toujours plaisir !

Comme chaque année en cette occasion, je voudrais faire avec vous un rapide tour d’horizon de la vie montilienne et de l’avancement des principales affaires municipales en cours, de manière à vous apporter des réponses aux questions que vous vous posez légitimement.

Chacun a pu le constater, Monteux va de l’avant. Monteux progresse, régulièrement, Monteux progresse de manière maîtrisée. Notre méthode est toujours la même : créer des richesses pour les redistribuer aux habitants sous forme de « vivre-mieux ».

Des habitants, bon an mal an, nous en comptons 100 à 150 de plus chaque année. C’est un rythme de croissance dans la continuité de ce que nous connaissons depuis 40 ou 50 ans ; un rythme souvent plus faible que celui de nombre de communes voisines, alors que beaucoup de gens pensent le contraire. La raison en est qu’à la différence d’elles, au lieu d’avoir un apport de population dispersé un peu partout dans la commune, et de ce fait peu visible, à Monteux, nos actions sont plus localisées, donc plus visibles.

Cela tient essentiellement à deux choses :

  • D’abord à l’histoire qui a structuré notre ville en laissant des friches industrielles : Breynat, Jules Fabre, etc. qui constituaient de véritables dents creuses dans la partie urbanisée, et qu’il s’avérait nécessaire de combler plutôt que de s’étendre ailleurs.
  • Ensuite cela tient à la gestion financière de l’urbanisme, aspect beaucoup trop méconnu et pourtant fondamental. Je m’explique. Quand, en ma qualité de maire, je signe un permis de construire pour une maison individuelle ou un permis de lotir pour un lotissement, tous les aménagements extérieurs sont à la charge de la collectivité, c’est-à-dire du contribuable que vous êtes. Si par contre, on crée une ZAC, c’est une procédure beaucoup plus lourde et beaucoup plus visible ; mais dans le périmètre de la ZAC, la commune peut imposer tous les aménagements qu’elle souhaite : routes, trottoirs, éclairage public, pluvial, etc … la commune peut imposer des aménagements qui coûtent très chers. Et qui croyez-vous qui paie dans ce cas-là ? Le contribuable ? Non ! C’est l’aménageur, qui, évidemment, répercute ce coût sur le prix de vente des terrains, c’est-à-dire sur ceux qui, au bout du compte, vont profiter directement des aménagements du quartier. C’est une question d’équité fiscale ! Cela paraît évident, mais c’est loin d’être une pratique généralisée.

A Monteux, nous l’appliquons autant que faire se peut. Et c’est, en grande partie, grâce à cette politique de contrôle de l’urbanisation que nous avons pu garder une fiscalité faible, la même depuis 12 ans.

De temps en temps, et plus particulièrement dans les périodes de turbulence préélectorale, on entend des voix s’élever pour dénoncer des scandales ou prédire des désastres : « la ville est en faillite », « Montiliens, préparez-vous à payer ! », « les investissements d’aujourd’hui sont les impôts de demain », etc… Cette fois encore, nous risquons d’en entendre des vertes et des pas mûres ! Mais le désastre prédit, attendu, voire espéré par certains, n’est toujours pas arrivé. On peut faire illusion pendant un an ou deux, mais pas pendant vingt ans. Aussi, n’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure, les faits sont là, têtus, et s’imposent à tous : les finances de Monteux sont saines, sa fiscalité est la plus faible du département et la ville poursuit son développement, un développement raisonné et raisonnable !

Et c’est tant mieux, parce que notre société moderne n’est pas tendre avec les faibles : « qui n’avance pas recule ! ». Lorsque quantité de communes en France déplorent chaque jour la désertification rurale, les jeunes qui partent travailler ailleurs, les écoles qui ferment les unes après les autres, les commerces qui tirent le rideau sans repreneur, réjouissons-nous de vivre dans une petite ville attractive, une petite ville ouverte, une petite ville qui se développe … et n’écoutons pas les sirènes du repli sur soi et du arrière-toute.

Oui, Monteux va de l’avant, ne nous en plaignons pas, même si, de ci de là, tout n’est pas aussi facile que ce qu’on le voudrait.

Au cours de l’année écoulée,

  • - une nouvelle école a été construite au quartier de Breynat,
  • - une salle de sports a été construite face au Parc Bellerive,
  • - un terrain de motoball a été aménagé aux Confines, mettant un terme aux nuisances sonores occasionnées en ville par le stade Georges Henri,
  • - une plaine sportive – l’équivalent de 2 terrains – est en cours d’aménagement à Saint Hilaire. Ce nouvel équipement sera disponible pour les entraînements dès la prochaine saison sportive,
  • - la route de Loriol a été refaite, ainsi que différentes routes de campagne et un programme de réfection des rues et boulevards du centre ancien en cours de réalisation,
  • - La route d’Avignon a été démarrée elle aussi, elle va être complètement restructurée jusqu’au carrefour de Rossi : deux voies séparées par un terre-plein central et, sur le côté, une piste pour les cyclistes et les piétons. Monteux mérite une belle entrée de ville. Elle l’aura. Ce sera beau, mais certes, pour l’instant, on n’a que les désagréments occasionnés par la remise aux normes des réseaux souterrains. Il faut souffrir pour être belle ! Paris ne s’est pas fait en un jour !
  • - On touche là un point important : il faut compter avec le temps. D’un naturel impatient, je suis le premier à pester et à me battre contre la lenteur des délais administratifs. La Place de la Glacière, par exemple, elle devrait être refaite depuis trois ans ! On a démarré la réflexion avec un premier architecte des bâtiments de France, mais quand on a présenté notre projet élaboré sur les bases arrêtées avec lui, eh bien l’ABF avait changé et la nouvelle titulaire du poste nous a demandé de faire des fouilles pour voir s’il ne serait pas intéressant de mettre en valeur les fondations des anciens remparts et de reprendre tout à zéro avec d’autres principes d’aménagement. Il a fallu en passer par là, mais ouf, cette fois, ça y est, notre nouveau projet a été approuvé par le Préfet, les travaux démarreront au printemps.
  • - On a eu à peu près les mêmes déboires avec la tribune pour l’orgue dans l’église. Je passe sur les différentes péripéties, mais – résultat – ce qui devait coûter 30 ou 40.000 euros va en coûter 250.000, estimation basse ! Mais cet orgue, on l’aura ! on l’aura désiré longtemps, mais on va finir par l’avoir, et ce sera un grand plaisir, un bel apport pour la ville et pour la vie culturelle régionale.
  • - Beaulieu, voilà un autre grand projet de la ville qui est entré dans sa phase de réalisation après des années de travail dans les phases administratives. En juillet dernier, le Préfet l’a déclaré d’utilité publique, mettant fin à un véritable parcours du combattant ! On comprend pourquoi il y a carence de grands projets structurants dans notre pays ; la complexité et la lenteur des procédures ne peuvent que décourager les initiatives publiques et privées. Bref, Beaulieu, ça y est, c’est parti pour l’aménagement des 100 hectares avec plan d’eau, parc public, loisirs, culture, hébergement, commerce, habitat résidentiel, etc … un pôle d’attractivité pour Monteux mais aussi pour notre communauté et notre bassin de vie dans son ensemble avec toutes les retombées attendues en termes de créations d’emplois et de recettes fiscales. De temps en temps, j’entends des esprits inquiets redouter que ce projet soit coûteux. Ma réponse est toujours la même : les grosses opérations telles que celle-ci – autant de la ville que de la communauté – ne sont pas financées par le budget général, c’est-à-dire avec l’argent du contribuable, mais par des budgets annexes équilibrés. Donc pas de crainte, les recettes équilibreront les dépenses, et on fera même un peu de gras ! La politique de développement économique que nous avons initiée, il y a des années maintenant, a fait ses preuves, les investissements passés ont fructifié. Ce sont leurs retombées qui nous permettent de vous apporter aujourd’hui des services de qualité.
  • - Quels services, me direz-vous ? Je pense évidemment aux équipements de la ville mais je pense aussi au nouveau mode de subventionnement des clubs sportifs qui, en prenant en charge de manière équivalente les dépenses basiques des clubs, leur a apporté ainsi une augmentation très substantielle. Résultat : un accroissement important du nombre de jeunes sur les stades. C’était le but car, je vais vous faire une confidence, les jeunes, je préfère les voir sur les stades plutôt qu’ailleurs !
  • - Je pense au Munici’pass qui a apporté des réductions de 30, 50 ou 70€ sur les tarifs des activités de la MJC. 450 montiliens et montiliennes ont profité à l’automne dernier de ces retombées de notre croissance locale.
  • - Je pense au gel des tarifs municipaux (cantine, CLAE, centre de loisirs, crèches, etc …). Quand tout le monde se plaint de la perte du pouvoir d’achat, nous, pour faire oeuvre de solidarité, compenser un peu cette perte et aider les familles, nous gelons nos tarifs bien que nos fournitures augmentent.
  • - Je pense aux actions programmées pour améliorer l’accessibilité des espaces publics aux personnes âgées ou handicapées, rien n’est gratuit !
  • - Je pense aux établissements liés au handicap qui vont sortir de terre, grâce à la mise à disposition de terrains municipaux : une maison d’accueil spécialisé pour 48 adultes handicapés profonds, un institut médico-éducatif pour une cinquantaine d’adolescents handicapés, un centre d’exposition permanent d’intérêt régional pour toutes les formes de handicap.
  • - Je pense également aux actions en cours, en partenariat avec le Conseil général, pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées en leur apportant les aides dont elles ont besoin. La résidence Ecologe de logements sociaux pour séniors va dans ce sens, il s’agit de surcroît d’une construction en HQE haute qualité environnementale et bioclimatique, elle est prévue dans la ZAC Jules Fabre. Nous allons innover dans ce domaine de l’autonomie des personnes âgées.
  • - Tout cela est possible, Mesdames et Messieurs, grâce aux retombées de notre politique de développement économique. Et Beaulieu précisément – Beaulieu dont je parlais tout à l’heure – s’inscrit dans notre ligne politique constante : apporter de la prospérité pour en faire profiter les montiliens !

Pour continuer ce tour d’horizon, je dois aborder la question de l’intercommunalité. En fait, je l’ai déjà abordée depuis un bon moment, mais sans en prononcer le mot. Beaucoup de ce dont je viens de parler relève en effet de l’intercommunalité : le développement économique, Beaulieu, la production de richesses, la création d’emplois, la voirie, les espaces verts, la sécurité et la prévention de la délinquance, etc .

L’intercommunalité fait désormais partie intégrante du paysage local. Elle est cependant encore trop peu connue et insuffisamment comprise. Ce que je puis dire ici, pour rester très simple, c’est qu’aujourd’hui remettre en question l’intercommunalité serait une aberration, une aberration qui reviendrait à scier la branche sur laquelle on est assis. En relativement peu de temps, avec nos collègues de Pernes, d’Althen et d’Entraigues, nous avons construit une communauté pertinente et efficace, une communauté à taille humaine productrice de richesses, de services et de solidarité. Un seul chiffre pour illustrer mon propos, mais un chiffre officiel qui vient juste de sortir : en une seule année, 300 emplois ont été créés sur notre communauté de 30.000 habitants ; si, à l’échelle de la France, l’effort avait été le même, il y aurait eu 600.000 chômeurs en moins. Notre outil intercommunal est cité en exemple de performance et il fait des envieux. Chaque commune adhérente en profite, certes de manière différente, mais toutes en tirent profit et s’en félicitent.



Quand on parle intercommunalité, on pense d’abord communauté de communes, mais il ne faut pas oublier les syndicats intercommunaux :

Le syndicat Rhône Ventoux s’occupe de l’eau potable et de l’assainissement,

  • o Pour l’assainissement collectif, le maître d’œuvre choisi par le syndicat est en train de préparer le dossier de consultation des entreprises pour la construction de la nouvelle station d’épuration. Démarrage des travaux : cet été ! Des panneaux explicatifs vont être exposés en Mairie dans les jours qui viennent. Vous pourrez les consulter.
  • o Pour les contrôles de l’assainissement non collectif, le contrat avec la SDEI est terminé, les contrôles seront désormais effectués par Rhône Ventoux sur la base du volontariat sachant que ces contrôles deviendront obligatoires à partir du 31 décembre 2012.

Autre syndicat important : le Syndicat du bassin sud ouest du Mont Ventoux qui s’occupe notamment de l’Auzon. Le syndicat a pour projet de déplacer la berge nord pour la conforter et agrandir le lit de la rivière ; l’association Auzon ensemble, elle, de son côté, est opposée à ces travaux ; j’ai donc demandé l’arbitrage du Préfet et l’expertise de la DDAF, responsable de la police des eaux.

Je voudrais terminer ce tour d’horizon forcément incomplet – je n’ai pas parlé des festivités par exemple, pourtant il y aurait beaucoup à dire tant elles sont importantes en interne pour notre propre plaisir et en externe pour promouvoir la ville – bref, je ne veux pas m’étendre. Je veux terminer en remerciant publiquement ici toutes celles et tous ceux qui ont pris une part active à la vie de notre cité durant l’année 2007 :

  • Le comité des fêtes pour son dynamisme et son dévouement, véritable cheville ouvrière de nos bons moments,
  • Tous les employés communaux et intercommunaux, qui croient au service public et qui mettent un point d’honneur à mettre beaucoup d’application dans l’exercice de leur métier,
  • Les présidents d’association, sportive, culturelle, patriotique, traditionnelle et toutes leurs équipes de bénévoles, ils font chaque année un travail essentiel, insuffisamment souligné et valorisé. On leur doit beaucoup pour l’animation de la ville,
  • Les enseignants des écoles publiques et privées qui accomplissent leur mission avec conscience,
  • Les sapeurs-pompiers, toujours présents quand on a besoin d’eux. Ils ont effectué 1100 sorties en 2007,
  • Monsieur le Curé Daviu et le Père Pariseau qui l’assiste. Merci Pères, pour la mission que vous exercez auprès de la communauté chrétienne et au-delà de celle-ci,
  • Je remercie Monsieur le Trésorier, Monsieur Chabanis, receveur municipal, qui nous assiste tout au long de l’année dans la gestion financière de la commune et nous conseille utilement,
  • Merci à Monsieur le Commissaire de police de Carpentras et à tous les fonctionnaires de police nationale ; notre partenariat étroit produit ses effets et contribue à réduire la délinquance,
  • Merci à tous les commerçants qui prennent une part active à la vie et à l’animation de la cité. Ils savent que nous sommes à leurs côtés pour la défense du commerce de proximité, notamment contre la grande distribution,
  • Je veux remercier les artisans, les professions libérales, les exploitants agricoles et les chefs d’entreprise de Monteux qui contribuent à la production de richesses et d’emplois ; leur activité, leur réussite est précieuse pour notre communauté.
  • Je remercie également tous les membres des commissions extramunicipales qui, tout au long de l’année, nous apportent leur précieux éclairage sur les questions qui relèvent de leurs compétences. La démocratie participative fonctionne bien.
  • Merci également à tous les administrateurs du CCAS qui nous accompagnent au long cours dans la gestion de l’action sociale municipale. Ce n’est pas une mince affaire !
  • Merci enfin aux conseillers municipaux juniors qui nous accompagnent dans toutes les cérémonies officielles et qui se préparent pour, un jour, assurer la relève.
  • Je terminerai en vous remerciant vous, chers collègues élus, adjoints et conseillers municipaux, de la majorité et de l’opposition. Le mandat que les montiliens nous ont confié en 2001 s’achève ; nous avons même joué les prolongations – 7 ans au lieu de 6 – du fait des présidentielles de l’an dernier. Soyez toutes et tous remerciés pour ces 7 années passées ensemble à débattre, anticiper l’avenir et gérer notre commune du mieux que nous avons pu.

Certains d’entre nous ont décidé d’arrêter là et de ne pas se représenter. Je leur souhaite une retraite municipale bien méritée. D’autres souhaitent repartir car le travail commencé est loin d’être fini. Certes, nous avons beaucoup travaillé, mais il y a encore beaucoup à faire. Et puis, nous avons à cœur de récolter tout ce que nous avons semé. Je fais partie de ces sortants qui ont envie de continuer ce que nous avons commencé.

Depuis ce matin j’ai une deuxième raison qui me pousse à être candidat : ce matin en effet, j’étais à Paris pour une réunion du bureau national de l’AdCF, l’Assemblée des communautés de France, dont je suis membre. Nous avons auditionné le sénateur Alain Lambert, ancien ministre du budget, auteur d’un rapport au Premier ministre sur les relations entre l’Etat et les collectivités locales. Pour l’instant, on n’en parle que dans les cercles initiés, mais ce qui se prépare et qui va sortir en rafale après les élections, va bouleverser beaucoup de choses ; ça risque même de décoiffer ! On parle de redécoupage intercommunal, de couple fusionnel communes – communauté, d’élection au suffrage universel des conseillers communautaires, de DGF territoriale, … c’est très technique, aussi permettez-moi de traduire : il s’agit au bout du compte d’un effacement programmé des communes au profit des intercommunalités éventuellement redécoupées. Les virages promettent d’être difficiles à négocier pour les petits jeunes qui sortiront des urnes en mars prochain et qui n’auront pas nécessairement la technicité ni le recul pour mesurer les enjeux en termes de pouvoir de décision, de politique de l’habitat notamment social, de prospérité locale, etc.

C’est pourquoi la deuxième raison qui m’incite à être candidat se lit sur la couleur de mes cheveux, je pense pouvoir être encore de quelque utilité et, en tous cas, vu ce qui se profile à l’horizon, je ne me sens pas le droit de dire « après moi, le déluge ! »

Je conduirai donc une liste renouvelée aux prochaines élections, une liste composée de sortants et de nouveaux candidats, dans un esprit non partisan, soucieux de poursuivre le développement raisonné et raisonnable de notre commune. Un développement que nous voulons profondément respectueux de notre identité et de nos racines, mais qui ne sacrifie pas pour autant notre avenir ! Nous sommes exactement dans l’esprit « modernité et tradition » de ce Prix Saboly que nous attribuons depuis des années !

Ce développement raisonné et raisonnable ne peut plus, de nos jours, se limiter à la gestion du quotidien. Ce quotidien, bien sûr, il s’agit de le gérer et de le gérer au mieux, mais la gestion d’une commune comme la nôtre ne peut plus se faire en autarcie ; je viens de le dire, je le répète, la gestion d’une commune comme la nôtre ne peut pas ignorer ce qui se passe à côté, dans la communauté de communes, dans notre bassin de vie, dans le département tout entier. Tout repli sur soi serait suicidaire au point que l’aisance à laquelle nous sommes en train de nous habituer fondrait très vite comme neige au soleil.

C’est la raison pour laquelle, en plus des élections municipales, j’ai décidé de me porter candidat aux élections cantonales car je pense qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Qui peut en effet, mieux que le maire, défendre à l’extérieur les dossiers de la ville ? Il paraît évident que ce serait un atout de plus pour Monteux d’avoir un maire également conseiller général.

Le dernier mot appartiendra évidemment aux électeurs que vous êtes.

En attendant, je vous souhaite une excellente année 2008 pour vous-mêmes et pour toutes celles et tous ceux qui vous sont chers. Je pense aux enfants qui grandissent, je pense aux adultes confrontés aux difficultés de la vie, je pense à ceux qui se battent et qui réussissent, je pense à ceux qui sont dans la peine.

Excellente année à tous et … comme nous sommes dans une période spéciale où la communication est réglementée, plutôt que de vous projeter un diaporama sur nos réalisations, permettez-moi de terminer un discours certainement beaucoup trop sérieux en vous projetant une petite fantaisie, une sorte de clin d’œil pour vous assurer de nos meilleurs vœux pour 2008.

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