Christian Gros

Tous les jours, je rencontre des gens qui s’imaginent qu’il suffit de claquer dans les doigts et dire « je veux » pour que les choses se fassent. Ces gens-là sont le public favori des bonimenteurs, vendeurs de promesses qui font rêver. Eh bien non, ça ne marche pas comme ça, ni dans la vie courante, encore moins dans la gestion des villes !

A part pour les miracles – qui se font de plus en plus rares – les choses n’avancent que par un travail opiniâtre. Winston Churchill, au sortir de la guerre, ne promettait que « du sang, de la sueur et des larmes ».

Le projet de Beaulieu s’inscrit dans cette logique de travail obstiné et au long cours. Oui, c’est long, mais que d’obstacles, techniques, administratifs, financiers, politiques, avons-nous dû affronter et surmonter. Quand je repense aux moqueries, aux dénigrements que nous avons dû supporter venant d’opposants qui souhaitaient que l’on échoue, c’est-à-dire que Monteux perde, de manière à pouvoir se positionner en sauveurs, eh bien je me félicite qu’on ait tenu bon, car les résultats arrivent les uns après les autres.

Je n’en citerai qu’un qui fait l’actualité : le parc aquatique Splashworld est en train de recruter 210 personnes pour sa prochaine ouverture ! D’autres embauches suivront, mais j’ai beaucoup de plaisir à partager cette bonne nouvelle avec vous. Oui, c’est long mais ça avance ! Beaulieu va contribuer de manière importante à la prospérité de notre bassin de vie et de ses habitants. C’était le but !